Par Owen Charters, président-directeur général, BGC Canada
18 novembre 2024
Vous pouvez aimer les enfants sans vouloir vous mettre à genoux pour jouer au hockey miniature avec eux ou les faire grimper sur vos épaules le temps d’une photo. Vous n’avez qu’à croire en leur potentiel et à vouloir leur offrir des opportunités.
Pour une raison quelconque, des débats autour des enfants font beaucoup jaser dans les médias en ce moment : est-ce qu’on aime les enfants, est-ce qu’on veut des enfants, qu’est-ce qu’on devrait ressentir quand on devient parent?
Des débats sur la parentalité : est-ce qu’il faut aimer être parent pour devenir parent? Est-ce qu’il faut même aimer les enfants pour devenir parent?
Une amie de l’université, qui jurait ne pas aimer les enfants, a fini par devenir enseignante et a elle-même eu trois enfants qu’elle adore. Et j’ai aussi des amis qui n’ont pas eu d’enfants, mais qui adorent les enfants, travaillent avec des enfants et sont des figures parentales dans la vie de bien des jeunes
Chaque relation individuelle que nous entretenons avec un enfant est complexe. Peut-être que nous adorons les enfants, mais pas travailler avec eux. Ou peut-être que les enfants qui ont des difficultés nous interpellent, que nous percevons leur besoin que quelqu’un les aide, leur besoin de tisser des liens avec quelqu’un et d’avoir de l’importance à ses yeux.
Il serait plutôt insolite de travailler pour les Clubs et de ne pas aimer les enfants. C’est possible, mais c’est rare. Mais dans l’univers de nos Clubs, il existe une multitude de raisons de vouloir travailler avec des enfants, ou, du moins, pour des enfants.
J’ai personnellement toujours adoré travailler avec des enfants : essayer de les comprendre, de savoir ce qui les intéresse, d’apprécier le bon comme le mauvais. (Et je parle ici de mauvais comportements : je ne crois tout simplement pas qu’il existe de « mauvais » enfants.)
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Les membres du personnel des Clubs trouvent parfois surprenant de me voir me mettre à genoux pour interagir avec les jeunes, les faire grimper sur mes épaules le temps d’une photo, entamer des discussions et échanger quelques blagues.
Peu importe ce qui nous incite à vouloir travailler avec des enfants, je crois que notre motivation principale, c’est cette étincelle de joie dans leurs yeux, le fait de voir de nouvelles idées germer dans leur esprit, de les voir accéder à de nouvelles options et possibilités. Ce n’est pas seulement la responsabilité des parents, c’est aussi celle de nos Clubs.
Les Clubs BGC offrent des opportunités qui favorisent la réussite des jeunes
Favoriser la réussite des jeunes est la mission fondamentale des Clubs. Ça, c’est incontestable.
Depuis 2022, les Clubs ont recueilli plus de 20 500 réponses à notre sondage et mené plus de 850 entrevues dans le cadre du projet d’apprentissage et d’impact, ce qui en fait la plus grande étude d’évaluation de ce type au Canada. Selon ce que nous a appris le projet d’apprentissage et d’impact :
- 95 % des jeunes personnes qui fréquentent les Clubs ont rencontré plus de personnes qu’elles aiment bien côtoyer
- 92 % des jeunes personnes qui fréquentent les Clubs arrivent mieux à aider les autres en cas de besoin
- 91 % des jeunes personnes qui fréquentent les Clubs sont plus enthousiastes à l’idée d’essayer de nouvelles choses
- 91 % des jeunes personnes qui fréquentent les Clubs ont davantage confiance en leurs capacités
- 90 % des jeunes personnes qui fréquentent les Clubs se sentent plus à l’aise d’être elles-mêmes
- 90 % des jeunes personnes qui fréquentent les Clubs ont davantage conscience des sentiments des autres
- 90% des jeunes personnes qui fréquentent les Clubs sont plus actives physiquement
- 90 % des jeunes personnes qui fréquentent les Clubs travaillent mieux avec les autres
Vous pouvez aimer les enfants sans vouloir vous mettre à genoux pour jouer au hockey miniature avec eux ou les faire grimper sur vos épaules le temps d’une photo. Vous n’avez qu’à croire en potentiel et à vouloir leur offrir des opportunités.
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