Il va sans dire que la pandémie a laissé des traces durables dans nos vies et continuera d’en laisser.
En collaboration avec La Fédération canadienne des services de garde à l’enfance, l’Association canadienne pour la santé mentale, et YWCA Canada, La crise de l’épuisement professionnel :un appel à l’investissement dans l’éducation de la petite enfance et le travail auprès des jeunes souligne en outre les domaines nécessitant des recherches plus approfondies sur
les manières de mieux favoriser la santé mentale du personnel de première ligne, particulièrement en cas de marginalisation.
Des recherches approfondies montrent clairement les répercussions importantes de la pandémie sur l’économie mondiale, notre santé mentale, notre système de soins de santé et bien d’autres facettes de la société. La COVID-19 a transformé la structure des lieux de travail, notre manière de prendre soin les uns des autres, ainsi que nos perspectives d’avenir.
Contexte
Au Canada, 37 % des gens signalent une détérioration de leur santé mentale depuis le début de la pandémie 1. Comme démontré dans le présent document, le personnel de première ligne travaillant auprès des jeunes en a subi les conséquences de manière disproportionnée; pourtant, seulement un tiers des employés de ce secteur ont accès à des programmes de prévention de l’épuisement professionnel2. En outre, seulement un tiers des personnes travaillant dans ce secteur se disent à l’aise de parler de santé mentale avec leur gestionnaire et croient que le fait d’évoquer des problèmes de santé mentale ne nuirait pas à leur carrière3.
Au Canada, une personne sur trois s’inquiète au sujet de ses finances et 16 % des gens craignent de manquer de nourriture4. Les déterminants sociaux de la santé (soutien en matière d’emploi, de sécurité alimentaire, d’accès à un logement adéquat et de revenu) contribuent tous à notre bien-être et à notre santé mentale5. La pandémie a mis ces soutiens à rude épreuve, ce qui a provoqué une augmentation des problèmes de santé mentale. Les effets se font particulièrement sentir chez les personnes qui travaillent avec des jeunes, leurs salaires étant souvent bas et leurs emplois, précaires.
Recommendations
Un changement systémique s’impose à tous les paliers de gouvernement pour répondre aux besoins urgents qui se font ressentir dans le secteur de l’éducation de la petite enfance et du travail auprès des jeunes. Pour faire face à ces enjeux de manière holistique, il faudra également investir davantage dans les services communautaires de santé mentale et les services de garde abordables pour tout le monde au Canada.
- https://cmha.ca/fr/brochure/resume-de-conclusions-ubc-4/
- https://static1.squarespace.com/static/5f9978fdff01872f76f38a09/t/61f176a37277bd124715c7d3/1643214514051/FR+-++Long+Form+Final+-+MHRC+PHS+Report+copy.pdf
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- https://cmha.ca/brochure/summary-of-key-findings-ubc-4
- https://ontario.cmha.ca/provincial-policy/social-determinants