L’environnement est LE sujet de l’heure. L’arrivée du printemps a été synonyme d’inondations pour plusieurs communautés au Québec, en Ontario et au Nouveau-Brunswick, et les experts s’entendent pour dire que ce sera un phénomène récurrent compte tenu des changements climatiques. Nous devons réfléchir aux conséquences de nos actions sur la santé de notre planète.
Si vous avez des enfants, vous savez probablement qu’ils sont les plus grands protecteurs de notre planète. Quand il est question d’environnement, mes enfants remettent constamment en question les choix que nous faisons. Ils en savent beaucoup sur la conservation et la préservation de nos sources d’eau potable. Ils détestent les pailles en plastique, ainsi que tous les autres produits de plastique à usage unique. Et ils n’en sont probablement qu’au tout début de leur croisade environnementale qui, selon moi, s’intensifiera au fur et à mesure qu’ils grandiront.
Nous nous sommes récemment alliés avec sept autres organisations qui desservent les adolescents afin de mener une enquête auprès des jeunes canadiens. Les résultats ont été publiés il y a quelques jours, et nous y avons découvert que, parmi les enjeux les plus importants pour les jeunes d’aujourd’hui, les changements climatiques arrivent en deuxième position. La nouvelle génération sait qu’elle hérite d’un désastre. Ils en ont entendu parler, et ils ont pu le constater par eux-mêmes. Ils sont les premiers à voir concrètement quels sont les impacts directs des feux de forêt, de la montée des eaux et de la météo instable, et à pouvoir constater une énorme différence entre le jour où ils sont nés et maintenant. Les générations précédentes ont été averties, et maintenant on y est confrontés.
Lorsque le ministre des Finances Bill Morneau s’est rendu au Repaire jeunesse Kiwanis de Toronto en mars pour discuter avec les enfants, une jeune fille lui a posé des questions sur le plastique dans nos océans. Elle n’avait qu’une idée en tête, poser sa question. Et elle ne se laisserait certainement pas dissuader. Quand je lui ai dit que nous n’avions plus de temps et que le ministre ne pourrait peut-être pas répondre à sa question, elle m’a regardé droit dans les yeux et m’a dit: « Je DOIS lui poser la question. C’est TRÈS IMPORTANT. » Elle a donc été en mesure de la poser. Et le ministre Morneau lui a répondu, reconnaissant que c’était un fléau majeur.
J’ai beau avoir toujours tenté de faire des bons choix pour la planète, je constate qu’il est maintenant urgent d’agir. Je dois avouer que je suis un aspirant environnementaliste— je veux faire ce qui est bien pour notre planète, mais la vie quotidienne me rattrape rapidement et j’opte souvent pour l’option pratique. J’essaie de faire des choix décents lorsque c’est possible. Mais ce n’est pas suffisant, et je le sais. Je conduis une voiture hybride. Mais c’est un VUS, parce que j’ai besoin d’assez d’espace pour que mes enfants, mon chien et notre équipement de sport puissent y entrer. Je traîne une tasse à café et une bouteille d’eau réutilisables la plupart du temps. Et je tente tant bien que mal de penser à traîner mes sacs lorsque je vais à l’épicerie. Maintenant, quand je voyage, j’apporte toujours mon savon et mon shampoing plutôt que d’utiliser les minuscules formats offerts à l’hôtel.
Puis, je retombe dans le piège d’Amazon et du magasinage en ligne. Oui, l’emballage est recyclable, mais c’est quand même BEAUCOUP TROP d’emballage, et le recyclage n’est pas une solution si géniale de toute façon puisque de moins en moins de matériaux recyclés sont réutilisés de nos jours. Et je prends souvent l’avion, ce qui rejète du carbone dans l’atmosphère. Pour chaque choix judicieux, j’ai l’impression que j’en fais dix mauvais. Ou pire encore, il y a de ces situations ou j’ai l’impression que je ne peux faire un choix, judicieux ou pas.
Ça fait réfléchir. On se demande si nos bons choix ont une réelle incidence. Eh bien, voici comment le savoir: Project Drawdown, une organisation américaine, a déterminé les 100 actions qui ont le plus grand impact dans la lutte aux changements climatiques. Et les actions qui se retrouvent en tête de liste risquent de vous surprendre. Vous pouvez consulter le projet en entier ici (en anglais) ou visionner ce TED Talk, qui propose l’information sous forme de vidéo, sous-titrée en français. Et si vous souhaitez vous amuser à tester vos connaissances et voir si vos actions ont un réel impact environnemental, faites ce quiz de CNN (en anglais):
https://www.cnn.com/interactive/2019/04/specials/climate-change-solutions-quiz/
SCOOP: l’une des actions dont l’impact (positif) est le plus important concerne l’éducation des filles et des femmes. Pourquoi? Eh bien, cliquez sur les liens et découvrez-le par vous-mêmes. Je ne vous vendrai pas le punch!