Par Owen Charters, président-directeur général, BGC Canada
30 avril 2024
J’ai remarqué la longue file de voitures sortant de l’allée du Club, qui s’étendait sur plusieurs intersections : c’était les nombreuses familles qui dépendent du Club pour pouvoir se nourrir.
Depuis près de 125 ans, dans les collectivités de tout le pays, les Clubs BGC sont en première ligne pour répondre aux besoins primaires des jeunes, notamment en leur offrant des programmes consacrés à la santé mentale et à la littératie alimentaire.
À l’automne 2020 (période où la pandémie de COVID et les mesures sanitaires qui s’y rattachent ont causé le plus de pertes d’emploi), je suis passé devant le BGC East Scarborough un vendredi, jour de la cueillette de denrées alimentaires. J’ai remarqué la longue file de voitures sortant de l’allée du Club, qui s’étendait sur plusieurs intersections : c’était les nombreuses familles qui dépendent du Club pour pouvoir se nourrir.
Si j’en parle, c’est parce que les besoins en denrées alimentaires n’ont pas diminué; en fait, ils ont plutôt augmenté. À l’automne 2023, le BGC Eastview (situé à moins de 20 km du BGC East Scarborough) a parlé à CityNews pour commenter une étude au sujet des répercussions de l’insécurité alimentaire sur la santé mentale des jeunes.
« Le bien-être mental n’est pas possible quand l’estomac crie famine. »
– Laurette Jack, coordonnatrice de programme, BGC Eastview
Ce ne sont là que deux exemples de Clubs BGC qui s’attaquent à ces problèmes. Nos Clubs ont toujours été (et continuent d’être) à l’avant-garde de la prestation de services, répondant aux besoins de près de 150 000 jeunes chaque année. En ce qui concerne la sécurité alimentaire, beaucoup de gens trouvent surprenant d’apprendre que nous fournissons 6 millions de repas et de collations aux jeunes de tout le pays. Mais les besoins à cet égard sont de plus en plus criants : au Canada, 1,8 million d’enfants vivent dans des ménages en situation d’insécurité alimentaire1, et 1,2 million vivent des problèmes de santé mentale2.
Pour décrire les Clubs BGC, j’évoque souvent les jeunes qui se bousculent pour entrer à 15 h, à l’ouverture des programmes après l’école. À cause de la hausse du coût de la vie, un grand nombre d’enfants, d’ados et de familles n’arrivent pas à combler leurs besoins essentiels. Pour pouvoir subvenir à ces besoins, beaucoup se tournent vers les Clubs BGC. Et selon notre rapport d’apprentissage et d’impact, l’expérience BGC permet aux jeunes personnes d’imaginer un avenir meilleur pour elles-mêmes.
Nous devons poursuivre ces conversations pour continuer d’aider nos membres et les jeunes qui n’ont pas encore frappé à notre porte. Parce que si leurs besoins essentiels sont comblés, un avenir meilleur est à leur portée.
1https://proof.utoronto.ca/2023/new-data-on-household-food-insecurity-in-2022/#:~:text=In%202022%2C%2018.4%25%20of%20people,a%20period%20of%20unprecedented%20inflation
2https://ymhc.ngo/blogs/ymhc-blog/youth-mental-health-reality-the-difference-we-can-make
Des relations positives. Des programmes qui changent des vies. Des effets importants.
Faites un don aujourd’hui pour avoir des effets positifs sur la vie des enfants et des ados partout au Canada. Mettons les chances de leur côté.