Par Owen Charters, président-directeur général, BGC Canada
12 septembre 2024
L’engagement social a une influence considérable sur le bien-être mental des jeunes, et c’est la raison d’être des Clubs BGC.
Nos jeunes sont de retour sur les bancs d’école.
Le retour à l’école est une période excitante pour beaucoup, mais il peut être difficile de s’y adapter. Alors que nous sommes de plus en plus conscients des problèmes de santé mentale auxquels sont confrontés nos enfants, le retour à l’école peut être une source importante d’anxiété.
J’ai déjà mentionné certaines conséquences négatives des médias sociaux : isolement, intimidation, impression d’avoir une vie ennuyeuse en la comparant aux publications sélectives et prestigieuses de pairs… Nous savons qu’il s’agit d’un facteur qui contribue aux problèmes de santé mentale.
Les Clubs BGC sont un espace sécuritaire où les jeunes peuvent obtenir du soutien en période de rentrée ou pour faire face à des enjeux de santé mentale. On dit souvent que nos Clubs sont un “troisième lieu” (un endroit autre que l’école et la maison) où les enfants peuvent tout simplement être des enfants, tout en recevant le soutien nécessaire pour réussir à l’école, poursuivre leurs passions et explorer leurs champs d’intérêt. Les Clubs font de leur mieux pour les aider en offrant des programmes axés sur la santé mentale et en leur permettant de forger des liens significatifs avec leurs pairs et les membres du personnel, mais ce n’est pas suffisant.
Article connexe : Les Clubs BGC répondent aux besoins essentiels des jeunes pour leur permettre d’avoir un avenir meilleur
Plus tôt cette année, j’ai eu l’occasion de participer à une table ronde sur la santé mentale organisée par la ministre fédérale de la Santé mentale et des Dépendances, Ya’ara Saks. Divers organismes au service des jeunes y prenaient part également, et il était particulièrement encourageant d’entendre plusieurs d’entre eux – et la ministre elle-même – parler de la collaboration avec les Clubs BGC locaux et du soutien que nous offrons aux jeunes.
Plus tôt cette année, j’ai eu l’occasion de participer à une table ronde sur la santé mentale organisée par la ministre fédérale de la Santé mentale et des Dépendances, Ya’ara Saks. Divers organismes au service des jeunes y prenaient part également, et il était particulièrement encourageant d’entendre plusieurs d’entre eux – et la ministre elle-même – parler de la collaboration avec les Clubs BGC locaux et du soutien que nous offrons aux jeunes.
En observant cet investissement du Canada dans la santé mentale, on constate que, partout dans le monde, les bienfaits des clubs pour la jeunesse contribuent grandement à remédier aux mêmes types de problèmes. Alors que le nouveau gouvernement britannique entre en fonction, The Guardian a signalé que les investissements dans les clubs pour la jeunesse avaient connu une réduction importante sous l’ancien gouvernement conservateur, ce qui a eu des répercussions énormes.
Un article plus ancien du Guardian indiquait en outre que les fermetures avaient entraîné une augmentation de la violence chez les jeunes. On peut espérer que le gouvernement travailliste du nouveau premier ministre Keir Starmer réinvestira dans ces organismes essentiels.
La richesse sociale favorise la santé mentale. L’engagement social a une influence considérable sur le bien-être mental des jeunes, et c’est la raison d’être des Clubs BGC.
Grâce à un Club, 95 % des membres ont rencontré plus de personnes avec qui ils aiment passer du temps. En offrant un « troisième lieu » sécuritaire, les Clubs changent des vies.