By Owen Charters, président-directeur général, BGC Canada
16 janvier 2024
Dans les Clubs BGC, nous tenons à donner la parole aux jeunes. Dans notre plan stratégique, nous expliquons comment les aider à trouver leur voix, à faire entendre celle-ci, et à aller à la défense de leurs droits auprès des gouvernements et des décideurs.
Pour plusieurs, le début d’une nouvelle année est l’occasion de réfléchir, de repartir à neuf et de se concentrer sur de nouveaux objectifs ou projets. Chez BGC Canada, c’est le moment tout indiqué pour nous rappeler de la raison d’être de notre travail si important : avoir un effet positif sur la vie des jeunes et créer des espaces sûrs pour les aider à acquérir les compétences nécessaires à leur réussite.
Dans les Clubs BGC, nous tenons à donner la parole aux jeunes. Dans notre plan stratégique, nous expliquons comment les aider à trouver leur voix, à faire entendre celle-ci, et à aller à la défense de leurs droits auprès des gouvernements et des décideurs. Dans le cadre de notre vision pour Une voix forte, nous « représenterons et ferons entendre la voix des jeunes » et nous nous ferons « leur porte-parole auprès des gouvernements et des médias sur les enjeux qui les touchent ».
Conseil national des jeunes de BGC Canada
Le Conseil national des jeunes de BGC Canada (CNJ) permet aux jeunes de s’exprimer au sein de notre structure de gouvernance, offrant ainsi un moyen de rapprocher les jeunes des Clubs et BGC Canada. Afin d’aider notre organisme à mieux répondre aux besoins et aux aspirations de nos membres, nous devons tendre l’oreille à ce qui est important, comme leurs préoccupations et leur façon de voir les choses.
Tout au long de leur mandat en tant que membres du CNJ, ces jeunes leaders devront établir des objectifs de développement professionnel, travailler avec l’équipe nationale de BGC Canada au sein de comités, être en contact avec le Conseil d’administration pour discuter des enjeux qui les touchent, et organiser le Forum national des jeunes, durant lequel les membres des Clubs se rassemblent pour assister à des ateliers, des activités et des excursions.
Ultimement, les membres du CNJ sont des modèles à suivre pour les futurs membres, ainsi que pour les jeunes des Clubs de leur province et de tout le Canada. Parmi les réalisations passées du CNJ, citons plusieurs déclarations (sur le Rapport sur l’état de la jeunesse, sur la lutte contre le racisme, sur la législation anti-trans et sur la santé mentale), une visite à la Colline du Parlement, des conférences et ateliers à l’échelle nationale, et plus encore.
Notre Conseil national des jeunes fait partie de plusieurs instances qui mettent de l’avant la voix des jeunes. Plusieurs voix de jeunes puissantes et pertinentes sont passées à l’histoire. Encore aujourd’hui, des milliers de voix réclament avec force le changement aux quatre coins du monde, et beaucoup d’entre elles sont ici, au Canada.
Conseil national des jeunes de BGC Canada 2024
En décembre 2023, 12 jeunes de partout au pays ont été élus pour siéger au Conseil national des jeunes de 2024-2025. Ils se sont réunis à notre bureau national à Toronto pour discuter de leur rôle et de leurs responsabilités en tant que membre du conseil. Ils ont notamment fixé des objectifs et commencé à organiser des projets de revendications pour les jeunes des Clubs.
Comment peut-on réellement écouter la voix des jeunes?
Leur voix est puissante et souvent étonnamment réfléchie. Mais dans bien des cas, les adultes se contentent d’y répondre par un hochement de tête avant de retourner rapidement à leurs occupations. Par occupations, je parle des compromis qui sont complètement à l’opposé des principes que ces jeunes défendent. Parce qu’en vieillissant, on se rend compte qu’il faut être pragmatique et que, même s’il existe des enjeux sur lesquels il faut agir rapidement en tant que société, les exigences de la « vraie vie » nous rattrapent bien assez vite.
Est-ce acceptable? Est-ce que ça devrait se passer ainsi? Gouverner, que ce soit à l’ONU ou au Parlement, ou même à la réunion du conseil d’administration des membres de nos
Clubs, c’est une question de compromis. Mais est-ce que ça ne devrait pas aussi être motivé par la détermination inébranlable et les idéaux de la relève? Si nous souhaitons voir un réel changement, ne devrions-nous pas faire preuve de la même intransigeance?
Cette Terre, nous l’empruntons à nos enfants, à nos petits-enfants et à toutes les générations qui viendront. Nous nous devons de penser au moins sept générations plus loin. Si nous voulons écouter cette philosophie autochtone, il faut inclure une vision à long terme à nos décisions, et s’assurer de considérer les préoccupations des jeunes, qui s’inquiètent de l’état du monde dont ils vont hériter et qui sont franchement convaincus que les intérêts à court terme soient trop souvent privilégiés.
Nous devons combattre cette tendance des politiciens à prendre des décisions pour les gens qui leur ressemblent et qui sont de la même génération qu’eux. Nous devons faire entendre la voix des jeunes que nous servons, les inviter à table et nous assurer que leurs demandes soient entendues. Et il en existe beaucoup, beaucoup plus. On les trouve dans nos Clubs. Et lorsqu’ils n’y sont pas, nous devons aller à leur rencontre.
Nous devons les écouter. Nous devons leur donner la plus grande tribune possible. Il est crucial de créer des espaces de dialogue pour que les gens au pouvoir puissent entendre la voix des jeunes. Nous devons préparer l’avenir des sept prochaines générations, et de toutes celles qui suivront.